Description
Structure organisationnelle
Au fil des ans, la province a développé une articulation du système public provincial structuré sur plusieurs niveaux de gouvernement, avec la présence simultanée d'un ensemble d'organismes et d'entités fonctionnels et instrumentaux pour la mise en œuvre des politiques publiques. Cette articulation a trouvé une définition spécifique dans la loi de réforme institutionnelle (loi provinciale n° 3 du 16 juin 2006), , qui décrit le modèle organisationnel adopté par la province pour l'exercice de ses fonctions. Cette dernière envisage, outre les agences, des organismes relevant directement de la province et disposant d'un degré élevé d'autonomie technique, opérationnelle, administrative et comptable, des entités externes, des "organismes instrumentaux", créés pour exercer des fonctions et organiser et gérer des services publics réservés au niveau provincial, ainsi que pour réaliser des activités instrumentales aux activités institutionnelles, avec différentes configurations juridiques : organismes publics, fondations, sociétés anonymes.
En ce qui concerne plus particulièrement les sociétés, la province a créé des "sociétés de système", c'est-à-dire des instruments soutenant toutes les entités du système provincial (autorités locales, entités fonctionnelles, agences, fondations, établissements d'enseignement, sociétés de participation, etc.), permettant même aux entités plus petites de bénéficier de solutions hautement innovantes et intégrées, ainsi que des avantages découlant de l'exécution spécialisée et agrégée d'activités spécifiques. On peut citer en particulier Trentino Digitale, Trentino Riscossioni, Patrimonio del Trentino et Cassa del Trentino.
En outre, l'objectif de garantir des volumes adéquats de ressources publiques pour financer les interventions stratégiques visant à soutenir l'économie du territoire, dans un contexte de sauvegarde de niveaux élevés de cohésion sociale, nécessite un processus structurel de contrôle et de révision des dépenses. À cet égard, ces dernières années, la province a encouragé de nouvelles actions visant à réorganiser le secteur public provincial aux différents niveaux institutionnels, afin de poursuivre le processus visant à améliorer sa structure selon les principes d'efficacité et d'efficience, d'innovation et de simplification, de subsidiarité et d'adéquation.
C'est dans ce contexte que s'inscrit en particulier la réorganisation du système public provincial dans ses différentes composantes, qui sont également affectées par les lignes d'intervention du pouvoir législatif de l'État. Il s'agit notamment des décrets d'application de la réforme de l'administration publique (Loi n° 124 de 2015), qui réglementent les modes et les limites de l'intervention publique par le biais de certains types d'entités (sociétés de participation) ou dans des secteurs particuliers (services publics).
Plus précisément, les sociétés à participation publique ont été réglementées par le "Testo unico in materia di società a partecipazione pubblica", approuvé par le décret législatif 175/2016. Au niveau provincial, le cadre réglementaire a été adapté aux dispositions du décret susmentionné par l'article 7 de la Loi provinciale n° 19 du 29 décembre 2016..
Le décret législatif 175/2016 est intervenu sur les questions suivantes : admissibilité de la participation des administrations publiques dans les sociétés, principes d'organisation et de gestion des sociétés contrôlées par l'État et examen périodique par les administrations publiques des participations détenues (ordinaires et extraordinaires). |
Législation de référence
Le processus de réorganisation des participations de la Province
Afin de rechercher une plus grande efficacité et efficience dans ses filiales, dans le cadre des objectifs stratégiques et des orientations définies dans les manœuvres économico-financières, la Province avait entamé, dès 2012, un processus de rationalisation et de réorganisation, à travers l'approbation de programmes de réorganisation spécifiques. Ce processus s'est accéléré à partir de 2015, avec l'approbation de lignes spécifiques de réorganisation du système des exploitations provinciales approuvées par la résolution n° 1909 du 2 novembre 2015.
Les lignes de réorganisation du système des participations provinciales approuvées par la résolution n° 1909 du 2 novembre 2015 prévoient, en ce qui concerne les actions visant à réduire le nombre et la charge des sociétés provinciales, un processus visant à - à l'agrégation par les pôles spécialisés en macro-zones homogènes par secteur de référence et fonctions assignées - à la valorisation des infrastructures et des actifs publics par rapport aux investissements réalisés ; - la redéfinition en clé stratégique de la mission d'intérêt général confiée aux entreprises opérant dans des secteurs très spécifiques ; - le désinvestissement des participations qui ne sont plus stratégiques pour les activités institutionnelles de la Province et des activités concernant des domaines déjà ouverts au marché. |
Par résolution n° 542 du 8 avril 2016 le Conseil provincial a approuvé le premier programme de réorganisation et d'assainissement des entreprises provinciales, prévoyant la mise en œuvre de la trajectoire globale décrite dans les lignes directrices.
Par la résolution n° 542 du 8 avril 2016, le Conseil provincial a approuvé le programme de réorganisation et d'assainissement des entreprises provinciales - 2016, prévoyant que le parcours global défini dans les lignes directrices ferait l'objet de dessins d'exécution, à définir sous la forme de : (a) des programmes individuels de réorganisation, conformément à l'article 18 de la loi provinciale n° 1 du 10 février 2005, pour les pôles spécialisés relatifs à : - la liquidité ; - les transports ; - les technologies de l'information et les télécommunications - l'immobilier ; - l'aménagement du territoire (y compris le secteur des remontées mécaniques) ; b) des mesures ponctuelles de reconfiguration de la mission d'intérêt général au niveau législatif/administratif : - pour le logement ; - pour les réseaux informatiques ; - pour le crédit, sans préjudice de la possibilité d'intervenir avec l'adoption d'un programme de réorganisation des participations dans le secteur du crédit, conformément à l'article 18 de la loi provinciale n° 1 du 10 février 2005 - pour l'énergie, avec l'objectif de favoriser l'agrégation (et l'éventuelle cotation en bourse) de Dolomiti Energia S.p.a. avec d'autres acteurs - pour la mobilité, avec la consolidation de l'Interbrennero S.p.A. dans l'Autostrada del Brennero S.p.A.. Le parcours esquissé constitue donc un cadre à intégrer progressivement par étapes, compte tenu également de la complexité d'un processus de réorganisation de réalités aussi hétérogènes en termes de taille, de secteurs et de fonctions. Il s'ensuit, en particulier lorsque des opérations de fusion sont nécessaires, que dans le cadre du programme de réorganisation spécifique du pôle individuel, des plans d'intégration et de changement organisationnel sont élaborés, afin d'optimiser à la fois le profil opérationnel et le rapport entre les coûts et les bénéfices. L'agrégation par pôles a en soi une double valeur finaliste : en raison de l'homogénéité des fonctions et des activités, elle contribue à la réduction des dépenses publiques et, en même temps, elle remodèle les entités avec un degré plus élevé de spécialisation. En opérant de la sorte, la polarisation conduit à la fois à l'amélioration interne et à la réduction de l'appareil public. |
Les programmes de réorganisation et de réorganisation des entreprises provinciales approuvés ultérieurement, ainsi que les rapports sur l'état de leur mise en œuvre, sont publiés dans le domaine de l'administration transparente, à la rubrique Entités contrôlées - Sociétés de participation.
Directives aux sociétés filiales
Le processus de rationalisation de l'intervention publique et de maîtrise des dépenses mis en œuvre ces dernières années et la demande du système économique local d'accroître l'efficacité dans l'utilisation des ressources budgétaires provinciales ont également mis en évidence la nécessité pour l'administration de se doter, dans le cadre de ses politiques financières, d'un "outil de gouvernance" également pour les sociétés filiales, en tant que composantes de l'organisation du système public provincial.
Cette nécessité est encore plus évidente suite à la modification du système financier statutaire introduite par la loi n° 190/2014.
La loi n° 190/2014 a repris le contenu du "pacte de garantie" et a introduit un élément novateur dans la réglementation des relations financières entre les autonomies susmentionnées du Trentin-Haut-Adige et l'État, à savoir la référence au système territorial régional intégré, composé de la région, des provinces, des autorités locales, des organismes et entités publics et privés concernés, des agences sanitaires, des universités, des chambres de commerce et des autres organismes régionaux et provinciaux habituellement financés par la région et les provinces. Le modèle susmentionné prévoit que les entités du système territorial de chaque province garantissent une contribution globale unitaire aux objectifs de finances publiques, contribution quantifiée dans le cadre du pacte de garantie mis en œuvre par la loi n° 190/2014 susmentionnée, qui a également identifié les critères de sa mise à jour. Il s'agit d'une forme de coresponsabilité du système territorial provincial intégré envers l'État au sein duquel la province assume le rôle de garant. À cet égard, le "Pacte de garantie" a confirmé et renforcé un modèle déjà introduit dans le système statutaire à la suite de l'accord de Milan de 2009, et incorporé dans la législation provinciale avec l'article 2 de la loi provinciale n° 27 de 2010, qui prévoit l'émission de directives spécifiques aux agences et aux organismes instrumentaux, à la fois pour garantir leur contribution aux objectifs des finances publiques, et pour rationaliser et contenir des postes de dépenses spécifiques. |
En ce qui concerne les entreprises, il convient également de mentionner les dispositions des articles 18 et 18 bis de la loi provinciale n° 1 du 10 février 2005 et de l'article 7 de la loi provinciale n° 4 du 12 mai 2004. La loi provinciale n° 4 du 12 mai 2004 prévoit la possibilité d'émettre des directives aux sociétés contrôlées par la province, dans le but, d'une part, d'assurer une "logique de groupe", de sorte que chaque société garantisse une transposition correcte et opportune des directives émises par la province dans son rôle de "société mère" et, d'autre part, d'assurer la coresponsabilité des sociétés susmentionnées dans la poursuite des engagements pris et, par conséquent, d'harmoniser les instruments de planification économique et financière de ces entités avec les instruments correspondants de la province.
Les directives sont publiées dans ledomaine de l'administration transparente, sous entités contrôlées - sociétés investies.