Description
Les trois domaines les plus courants de la reproduction animale dans la province de Trente :
1) L'application de l'insémination artificielle pour le compte de l'intéressé ou d'un tiers.
- Les animaux peuvent être fécondés par des vétérinaires et des opérateurs pratiques, s'ils sont autorisés par la région concernée, qui les inscrira sur des listes spéciales et leur attribuera un code d'identification unique spécifique. Pour pouvoir s'inscrire, les opérateurs pratiques doivent être qualifiés pour pratiquer l'insémination artificielle en suivant un cours spécifique organisé par des organismes agréés.
- Les vétérinaires, quant à eux, doivent être inscrits au registre professionnel.
- Les actes de fécondation doivent être inscrits sur un bulletin qui, pour la semence bovine, doit être demandé à la fédération provinciale des éleveurs, tandis que pour la semence équine, les vétérinaires doivent le demander au service de l'agriculture.
2) Haras taurins - licence de monte de taureaux
- Une station de monte taurine privée est définie comme une écurie où se trouve un taureau de race, qualifié pour la monte naturelle, qui est utilisé uniquement sur les vaches de l'écurie ou de l'exploitation.
- Ce type d'élevage n'est pas soumis à autorisation, mais le gérant doit signaler la présence du taureau dans l'étable au Service de l'agriculture, s'assurer que le taureau est licencié et certifier les saillies sur un tableau d'affichage.
- Le taureau doit être inscrit au livre généalogique de la race à laquelle il appartient en tant qu'animal reproducteur et, dans la province de Trente, il doit également être en possession du permis de saillie naturelle délivré par le Service de l'agriculture.
- Une station de monte publique taurine est définie comme une écurie autorisée où se trouve un taureau de race, qualifié pour la monte naturelle, qui est utilisé sur les vaches d'autres éleveurs (tiers). Ce type de station suit les règles applicables aux stations d'élevage de chevaux, qui sont reprises ci-dessous et auxquelles il est fait référence.
Le bulletin doit être demandé au Service de l'agriculture de la province à l'aide des formulaires ci-dessous. La vignette du haras privé se compose de 2 factures, une pour l'éleveur et une pour le Service de l'agriculture, tandis que celle du haras public se compose de 3 factures, une pour l'éleveur, une pour le gardien de la station et une pour le Service de l'agriculture. La facture sert à inscrire le veau dans le livre généalogique. Elle doit être conservée par le gardien de la station jusqu'à épuisement, qui doit alors en demander une autre en restituant l'ancienne.
3) Stations d'élevage de chevaux - qualification des étalons
- Si un éleveur de chevaux souhaite utiliser des reproducteurs mâles de race pure, il doit demander l'autorisation de gérer le haras et doit vérifier que l'étalon a également été autorisé dans la province de Trente. Il doit inscrire les saillies sur un registre.
- Pour l'espèce équine, les haras naturels privés sont régis par les mêmes règles que les haras publics, c'est-à-dire qu'ils doivent être autorisés par le Service agricole et certifiés aptes par les vétérinaires de la région.
- L'autorisation est valable cinq ans et son renouvellement doit donc être demandé.
- L'étalon utilisé dans la province de Trente doit être approuvé pour le service naturel par le Service de l'agriculture, qui certifie qu'il est inscrit au livre généalogique de la race en tant qu'animal reproducteur et qu'il est apte au service (conditions sanitaires certifiées par le vétérinaire). La licence provinciale doit être demandée par le propriétaire de l'étalon et doit être renouvelée tous les 5 ans.
- L'exploitant du haras doit, au début de chaque année, envoyer la notification d'emploi d'étalons (formulaire ci-dessous) au Service de l'agriculture, en indiquant les étalons qu'il utilise et en joignant une copie du certificat vétérinaire pour l'année en cours, ainsi que les factures émises l'année précédente.
La vignette (certificat d'intervention de monte naturelle) se compose de factures en 3 exemplaires chacune, une pour le détenteur, une pour l'éleveur propriétaire de la jument et une pour le Service de l'agriculture. La facture sert à l'inscription du poulain dans le livre généalogique. Le bulletin est conservé par le détenteur jusqu'à épuisement, qui en demandera un autre en restituant l'ancien.
Contraintes
STATIONS DE MONTAGE PUBLIQUES TAURINES/ÉQUINES
Veuillez noter que les dispositions suivantes doivent être respectées sous peine de sanctions administratives :
- l'autorisation de gérer le haras public de Taurina/Equina est valable cinq ans ;
- en cas de résiliation, l'autorisation doit être restituée au Service de l'agriculture ;
- les reproducteurs utilisés dans le haras doivent faire l'objet d'une licence ;
- tous les actes de fécondation effectués par l'éleveur agréé doivent être consignés sur une fiche spéciale délivrée par le Service de l'agriculture ;
- une copie du certificat de fécondation doit être remise au propriétaire de la poulinière et une copie doit être remise annuellement au Service de l'agriculture ;
- le haras public est tenu de communiquer au Service de l'agriculture les redevances perçues pour le service naturel ;
- le renouvellement du certificat, en cas de perte ou de destruction, est subordonné à la présentation du certificat sanitaire requis.
CERTIFICATS DE CAPACITÉ POUR LES TAUREAUX ET LES ÉTALONS
Veuillez noter que les dispositions suivantes doivent être respectées sous peine de sanctions administratives :
- le certificat de capacité pour les reproducteurs bovins n'a pas de limite de temps, celui pour les reproducteurs équins est valable cinq ans et tous deux ne sont valables qu'à l'intérieur de la province ;
- le certificat peut être retiré définitivement ou temporairement si l'animal reproducteur n'est pas détenu dans le respect des bonnes pratiques hygiéniques et zootechniques
- en cas d'abattage ou de décès de l'animal reproducteur, le certificat doit être restitué au service de l'agriculture
- en cas de vente à des fins d'élevage, le certificat doit être remis à l'acheteur, qui doit en signaler la présence dans son exploitation au service de l'agriculture
- le renouvellement du certificat, en cas de perte/destruction et d'expiration, est subordonné à la présentation du certificat sanitaire requis.