Description
Les dépenses encourues par les contribuables obligés d'entretenir, de protéger ou de restaurer des biens soumis à un régime contraignant, conformément aux dispositions du Code du patrimoine culturel et paysager, sont déductibles dans la mesure où elles ont été effectivement encourues.
Les contribuables obligés d'entretenir, de protéger ou de restaurer des biens culturels immeubles conformément à l'article 10 du décret législatif 42/2004, afin d'obtenir les avantages fiscaux prévus par l'article 15, paragraphe 1, lettre g) du décret présidentiel n° 917 du 22 décembre 1986 (T.U.I.R. Consolidated Income Tax Act), en lieu et place de la documentation et de la certification de la nécessité et de l'adéquation de l'entretien des biens culturels immeubles, sont déductibles dans la mesure où ils ont été effectivement encourus.
certification de la nécessité et de l'adéquation des dépenses engagées pour les travaux de conservation des biens culturels, peut soumettre à la Surintendance des biens et activités culturels de l'UMSt une déclaration tenant lieu d'affidavit (conformément à l'article 40 de la loi n° 214 du 22 décembre 2011), qui doit démontrer la nécessité des dépenses, lorsqu'elles ne sont pas exigées par la loi.
La déclaration tenant lieu d'affidavit (art. 47 du décret présidentiel n° 445/2000) concerne les dépenses réellement effectuées pour lesquelles on a droit à la déduction ; tous les travaux qui, bien qu'autorisés, ont été réalisés pour des besoins fonctionnels doivent être omis.
L'allégement fiscal accordé aux propriétaires de biens d'intérêt historique et artistique constitue un outil indirect puissant pour soutenir la conservation des biens, face, d'une part, à l'incidence considérable des dépenses nécessaires à la réalisation des travaux (souvent de nature obligatoire) et, d'autre part, à la rareté des ressources à allouer à la conservation du patrimoine.