Description
Les mesures ordinaires de protection active et d'amélioration sont l'un des types de gestion active et de renaturalisation. gestion active et de renaturalisation des réserves naturelles provinciales.
Elles peuvent consister en
- C1 - le fauchage de la végétation herbacée et des roseaux.
Dans le passé, le fauchage régulier de la végétation des marais à des fins zootechniques a permis, dans de nombreux cas, d'obtenir un équilibre végétal précieux dans les réserves naturelles. Avec l'abandon de ces pratiques agricoles, la prolifération d'une végétation plus envahissante - notamment le roseau ou des espèces ligneuses pionnières comme le saule ou le pin - risque de modifier durablement la composition floristique de ces milieux, en "étouffant" les espèces botaniques les plus délicates. Pour éviter ce processus, certaines parties des réserves sont régulièrement fauchées.
Exemples : Fiavè, Inghiaie, Roncegno, Laghestel, Sternigo, Lomasona, Le Grave.
- C2 - création de "cultures non retournables
Dans certaines réserves naturelles, des parcelles occupées par des prairies ou des cultures ont été transformées en "cultures non retournables", dans le but de fournir une nourriture précieuse aux oiseaux qui s'y arrêtent pendant la migration. Dans ces cultures, composées de maïs, de sorgho, de millet, de panicules, de colza, de sarrasin, de lin, de tournesol et de diverses autres espèces, les fruits ne sont pas récoltés, mais restent à la disposition de la faune.
Exemples : Fiavè, Foci dell'Avisio, La Rocchetta, Roncegno, Fontanazzo.
- C3 - construction de barrières et de "passages souterrains" routiers pour protéger la migration printanière des amphibiens.
Au printemps, les grenouilles, crapauds et autres amphibiens quittent les bois pour se rendre dans les zones humides afin de s'accoupler et de pondre leurs œufs. Migrant la nuit, ils sont souvent fauchés sur les routes par les voitures qui passent, avec des répercussions très négatives sur leurs populations. Pour éviter ces véritables "massacres", dans certains biotopes bordés de routes, des systèmes de barrières avec des passages souterrains ont été mis en place afin que les amphibiens puissent traverser sans danger.
Exemples : Fiavè, lac d'Ampola
- C4 - mise en place de nids artificiels (plates-formes flottantes) pour les oiseaux d'eau.
Des nids artificiels, constitués de plates-formes flottantes, ont été placés dans certaines réserves naturelles comprenant les rives des lacs et des cours d'eau pour favoriser la nidification de certaines espèces d'oiseaux d'eau (en particulier les Rallidés et les Anatidés).
Exemples : La Rocchetta, Levico
- C5 - Passages à poissons