Description
Conformément aux principes fondamentaux du PUP de durabilité, de subsidiarité responsable, d'intégration et de compétitivité, et dans un souci de flexibilité, la variante intègre l'articulation des réseaux de mobilité prévue par le plan actuel, en dépassant la distinction rigide entre corridors internes et d'accès, afin d'élargir le champ des prévisions et de faciliter leur mise en œuvre. Par l'identification de "zones de connexion", un niveau intermédiaire est défini, doté d'une cohérence cartographique et réglementaire, capable d'englober le champ d'application et les instruments des corridors existants. Les particularités et les besoins de connexion des territoires constituent la référence pour la détermination cartographique de zones homogènes représentant des objectifs spatiaux spécifiques. Les caractéristiques socio-économiques et environnementales ainsi que les politiques et programmes de mobilité constituent les aspects dominants. En cohérence avec les politiques européennes de cohésion, les zones sont dotées de l'échelle appropriée pour la définition du cadre urbain utile à une planification complète des transports, tout en créant le contexte pour que les critères de réalisation de la condition d'habilitation - telle que définie par le Règlement 1060/2021 pour l'accès aux financements du PO FEDER, du Fonds de Développement et de Cohésion et du FSE Plus - puissent être poursuivis à travers la rédaction d'un plan provincial de mobilité par extrait ou la présentation d'une hypothèse générale de projet. Dans les deux cas, l'objectif des cadres est la préfiguration d'infrastructures multimodales qui maximisent la réponse aux besoins de connectivité dans une logique de réseau, où chaque intervention planifiée doit contribuer positivement à satisfaire les besoins de connexion dans leur ensemble.
Le résultat est une modification réglementaire qui identifie un nouvel instrument pour les réseaux de mobilité et définit la méthodologie pour sa mise en œuvre. La modification ne produit pas d'effets en soi et ne détermine pas de prévisions avant l'approbation de la variante du PUP qui active la zone spécifique. Cette variante active la zone de connexion du Corridor Est en tant que priorité et prototype, et définit ses objectifs, afin de résoudre la question de la connexion avec la région de la Vénétie, les volumes de trafic affectant la Valsugana et les besoins de connexion exprimés par les territoires inclus dans cette zone. La cohérence avec les objectifs supposés est le paramètre par rapport auquel la réponse aux besoins de connectivité de la zone doit être mesurée : les objectifs doivent être poursuivis dans leur ensemble et de manière unifiée ; l'application désordonnée de ceux-ci représente en fait un contraste avec la méthode définie. La variante introduit la définition d'une méthode pour la construction de la relation entre les questions à prendre en compte dans la définition de stratégies et d'actions partagées. La traduction opérationnelle de la méthode est représentée par les critères d'évaluation des alternatives qui permettent de prévoir le scénario qui admet la solution infrastructurelle intermodale qui maximise la réponse au besoin de connectivité dans le respect de ce qui a été défini pour les composantes environnementales, techniques et économiques. La variante du PUP introduit une phase participative qui est rendue obligatoire par la loi afin de rendre possible le développement de la mise en œuvre des objectifs du PUP et le début de la planification subordonnée. La méthode qui sous-tend le périmètre de rattachement fournit la structure à travers laquelle se déroule la phase de participation, qui vise à faire émerger et à identifier les besoins et les attentes des territoires, et à les traduire en lignes directrices pour la planification subordonnée à travers la définition partagée des variables et des poids.